• Mon histoire

    une enfance calme, ordinaire et tournée vers le sport et le japon

    A Londres, les jumelles habitaient Charing Cross Road, une des rues les plus réputées pour ses librairies. Une aubaine pour les jumelles qui aiment les livres, tout comme leur mère. Celle-ci passionnée par le Japon a rencontré son mari dans un cours de japonais à l’université. Elle étudiait la littérature, lui les sciences de l’électronique. Il est devenu un des plus grands managers technique de sa société au niveau national. Et leur mère travaillait dans une librairie de leur quartier. Ils ont continué à apprendre et pratiquer le japonais, elle par plaisir et amour de la culture japonaise, lui pour le travail. Et ils ont plongé leur deux filles dans la langue dès leur plus jeune âge, ce qui fait qu’aujourd’hui elles ont une bonne maîtrise de la langue. De plus, leur mère s’est fortement liée avec une japonaise rencontrée également à l’occasion de ses cours au temps de leurs études universitaires. Elles n’ont jamais cessé de correspondre et se donner des nouvelles. La famille Warren s’est même rendue plusieurs fois en vacances au Japon rendre visite à cette amie de Kyoto.

     

    Fin 2016, la firme employant leur père s’est développée, rachetée par une grande firme japonaise. Une proposition de poste d’envergure au Japon lui a été proposé, à Kyoto précisément. Ils ont saisi l’occasion qu’ils espéraient de pouvoir vivre et s’intégrer à la culture japonaise. Renseignements pris pour les possibilités de poursuivre la compétition de haut niveau de leur filles, ils les inscrivirent à Hoshi, bien que ça les obligent à être interne.

     

    Leur parents ont toujours soutenu leurs filles dans leurs activités. Les filles sont très proches de leur mère, toujours présente et attentive. Leur père travaille beaucoup et est peu présent, mais les soutien pour le sport et les études.

    Il a tout fait pour pouvoir acheter le cheval de Hope pour ses compétitions et tous les frais qu’engendrent des compétitrices de haut-niveau. Mais voulant leur apprendre la valeur des choses, leur parents ne les ont pas pourris gâtées. elles ont certes chacune un téléphone depuis leur 14 ans, mais n’ont jamais eu d’ordinateurs portables personnels jusqu’à maintenant, au grand désarroi de Hope.

     

    [b]La carrière et les performance de sportive[/b]

    Hope commence le sport dès 4 ans, par la natation avec sa soeur. Hope ne tenant pas en place avait un besoin physique de se dépenser, ses parents l’ont inscrit à un autre sport. Donc à 7 ans, elle commence seule l’équitation car sa soeur ne supporte pas les chevaux. Et 1 an après, elle ajoute la course de fond découvrant aussi l’athlétisme dans son ensemble. Son coach la repère et lui propose de s'entraîner comme pentathlonienne.

     

    Le pentathlon est une combinaison de 5 épreuves de différentes disciplines sportives.

    • une épreuve de natation : 200 m nage libre

    • une épreuve d’escrime à l’épée

    • une épreuve d’équitation : le saut d’obstacles

    • un combiné course/tir : un cross-country de 3 200 m, ponctué de 4 arrêts à un stand de tir où les concurrents utilisent un pistolet à tir laser et visent une cible située à 10 mètres

    Lors de son arrivée au japon, le niveau de performances de Hope dans les différentes épreuves est le suivant :

    - la meilleure au niveau britannique dans sa catégorie pour le combiné course/tir et la natation (attention le niveau d’un pentathlonien est plus faible d’un spécialiste unidisciplinaire : Hope est moins performante que sa soeur en natation).

    - une très bonne performeuse dans l’épreuve d’équitation

    - très moyenne en escrime : le face à face reste sa plus grosse difficulté émotionnelle à gérer.

     

    Donc Hope entame sa carrière de pentathlonienne et commence la compétition vers 9-10 ans entrant dans les palmarès rapidement dans sa 12ème année.

     

    Son palmarès :

    • 12 ans : 3ème au championnat régional de pentathlon - catégorie Benjamin

    • 13 ans : 2ème au championnat régional de pentathlon - catégorie Benjamin

    • 14 ans : championne régionale  et vice-championne nationale de pentathlon - catégorie minime

    • 15 ans : championne régionale  et nationale de pentathlon, et 4ème pour le 1500m - catégorie minime

    • 16 ans : championne régionale  et vice-championne nationale de pentathlon -  et 3ème pour le 1500m et le 3000m steeple - catégorie cadet

    • 17 ans : championne britannique au 1500m et au 3000m steeple,

    Grosse déception de Hope de voir la Grande Bretagne, puis le Japon se retirer de la compétition mondiale jeunesse pour des raisons de sécurité, alors qu’à partir de 2018 les mondiaux sont supprimés au profit de compétitions continentales.

     

    [b]L’entrée à Hoshi pour l’année scolaire 2017[/b]

     

    Donc arrivée à Hoshi, Hope concentre alors tous ses efforts sur les championnats nationaux britanniques et à se repérer et s’habituer à cette nouvelle école. L’élite sociale japonaise présente est très intimidante pour Hope qui a du mal à se sentir à l’aise en société. L’école est superbe et dynamique, mais Hope a besoin de temps pour se sentir à sa place, et sa priorité était de réussir ses championnats britanniques. Elle s’absenta d’ailleurs 15 jours en juin pour finalement un obtenir un fabuleux palmarès dont elle est très fière. Mais ce n’est pas pour ça qu’elle s’en vante. Elle en parle peu à ses camarades, hormis au club sportif. Seul sur son blog elle a laissé explosé sa joie de sa réussite. La présence de sa Haley à l’école et dans la même chambre, a un côté qui devient un peu étouffant mais elle reconnait tout de même que ça lui a donné un bon équilibre. En plus Haley est tellement attentive en cours qu’il suffit à Hope de reprendre ses cours pour se remettre à niveau. Et Haley ne l’a lâche pas en lui donnant plein d’exercice. Août c’est les vacances, mais Hope bouffe quand même des exercices tous les jours.

    Gagner ce championnat dans ses courses, l’a boosté pour poursuivre et peut être espérer un jour les JO. Mais ça lui a aussi montré qu’avec de la volonté elle est capable d’y arriver. Et peut-être qu’un jour elle pourra devenir une infographiste ou concepteur web. ça cogite beaucoup dans sa tête ces temps-ci.

     

    Hope passe donc son été à récupérer physiquement et mentalement, ainsi qu’à rattraper ses cours sous la directive de sa soeur. Elle s’est inscrite à des clubs non-sportifs mais n’a pas pu s’y intéresser vraiment. Seul le biais de son blog, confère à Hope un peu de loisirs, quoiqu’elle y parle principalement de son sport.

     

    Ne voulant pas abandonner leur performances sportives, les jumelles ont choisi de déposer un dossier dans cette école prestigieuse afin de poursuivre leur cursus scolaire et leurs entraînements sportifs. Même si ça implique de ne revoir leurs parents qu’aux vacances scolaires. A 17 ans, elles sont déjà bien indépendantes de part les compétitions qu’elles ont vécues.

    L’escrime et l’équitation n’étant pas pratiquée dans cette école, Hope dû faire un choix et les arrêter. En même temps, le combat d’épée n’était pas sa tasse de thé. Ses performances était loin d’être optimale et de lui permettre de gagner des places au classement du pentathlon. De plus, le transport de son cheval était très compliqué et coûteux, elle a donc dû se résoudre à le revendre.

    Ainsi pour entrer dans cette école d’Hoshi, elle choisit de se focaliser uniquement sur l’athlétisme, notamment les courses de demi-fond 1500 m et 3000 m steeple qu’elle affectionne depuis 3 ans. Elle continue à nager également mais plus pour son plaisir. Sa soeur est bien plus douée qu’elle dans cette discipline.

    Venir dans cette école réputée est également pour Hope une opportunité de développer d’autres passions que sa vie de sportives de haut-niveau et que les restrictions budgétaires de son père lui permettaient pas.

     

    Passionnée d’informatique, de mathématiques et de technologies, elle aimerait en apprendre plus sur les cursus universitaires et où ça peut la mener. Tout le monde croit qu’elle ne jure que par le sport pour en faire sa vie. Ce n’est pas faux, les jeux olympiques et les championnats mondiaux restent un rêve important pour elle.

    Mais ce n’est pas non plus entièrement vrai. Certes ce n’est pas une bûcheuse, surtout dans les matières comme la chimie ou la biologie qui la barbent hautement. Mais elle sait travailler quand elle y voit un intérêt réel. Elle a juste besoin de se renseigner sans que tout le monde y mette son nez. Et elle n’en parle ni à sa soeur, ni à son père pour éviter qu’ils décident pour elle.

     

    Vivre avec sa soeur est un besoin. Différentes mais jumelles tout de même. Néanmoins depuis ses 16 ans, Hope a de plus en plus besoin de se concentrer sur sa propre identité. Elle a besoin de prendre un peu de distance avec sa soeur, garder ses petits secrets à elle, affirmer son individualité.

    A Londres, elles avaient chacune leur chambre depuis leur 11 ans. Bon deux chambres reliées par une salle de bain dont elles laissaient souvent les portes ouvertes pour discuter ou vérifier que leur double n’avait pas de problème. Néanmoins Hope fermait de plus en plus la porte ces derniers temps. A Kyoto, elles ont également une chambre chacune, bien qu’elles ne l’occupent pas souvent.

    L’internat de cette chambre propose des chambres doubles. Hope n’a pas voulu contrarier sa soeur et à accepter de loger avec elle. La peur d’être seule dans ce nouvel endroit inconnu et le besoin d’être soutenue par sa soeur pendant le championnat britannique en pleine période de cours en juin, l’a convaincu d’accepter cette chambre en commun pour cette dernière année avant l’université.Mais saura-t-elle supporter cette nouvelle proximité, avec le caractère envahissant et curieux de sa soeur, sans parler de son bordel ambulant ?